vendredi 16 juillet 2010

La course aux fusées!

Un conte moderne par Esthy Cet après midi, après avoir fait les courses nous nous sommes rendues chez Picard afin d'acheter notre friandise de l'été favorite: des fusées! Ces merveilleuses glaces à l'eau super rafraichissantes avec un premier étage tout rouge aux framboises, un second à l'orange et le dernier au citron délicieux et désaltérant. J'adore croquer dans la glace qui fond ensuite sur ma langue en titillant mes papilles engourdies par la chaleur de l'été. Un plaisir éphémère, les fusées. Cinq petites minutes de douceur surgelée pour le gouter, un bonheur vital. Nous nous garons, Chérie sort de la voiture, on en a pour quoi, deux minutes? Mais la voilà déjà qui revient, les mains...vides?! Mais comment cela se peut-il? Où sont les fusées? Il n'y en a plus. Rupture de stock... les dernier paquet vient d'être acheté par deux hommes en bermudas et lunettes de soleil avec une plaque Suisse, surement la mafia suisse dealeuse de fusées. Ils en cherchent d'autres. Ils ont demandé à la caissière l'adresse de l'autre magasin. Il faut nous dépêcher! Nous devons arriver avant eux! On sort du parking, talonnées par la voiture des deux hommes. ils tournent à droite, et nous à gauche, nous avons un avantage sur eux, on connais bien le coin et comment y arriver vite. La tension est à son comble, il faut aller plus vite qu'eux, et si il ne restait qu'une seule boîte dans l'autre magasin? On s'enfonce dans les dédales de la ville. Freinées par les feux rouges et autres travaux sur la chaussée nous croyons voir notre désir de fusées s'éloigner au loin... un cycliste qui roule au milieu de la route... une mamie qui sort de la voiture alors pour aller à la boulangerie. Nous croyons nos fusées perdues. Nous voilà devant le second magasin, ils ne sont pas là! Chérie sort de la voiture et cours vers l'entrée, je la vois se diriger droit sur les bacs à glaces quand surgit dans le parking la voiture avec les deux hommes. Chérie arrive à la caisse, ils entrent dans le Picard. Ils se regardent et échangent des mots que je ne peux distinguer. Cela m'amuse beaucoup. Chérie ressort avec nos précieuses fusées dans un sac plastique. Que s'est il passé? Ils sont entrés et on dit "Tiens, on s'est déjà vu, non?" en riant... mais ils ont du moins rire en voyant que... Chérie avait prit les deux dernières boîtes de fusées dans le bac. En repartant j'ai vu que les deux hommes, les mains désespérément et irrémédiablement vides, parlaient avec la caissière. Nous avons évité le pire! Et si ils étaient arrivé avant nous? Quartes euros pour seize délicieuses et rafraichissantes glaces à l'eau, nous nous sommes récompensées de notre vilénie et de notre gourmandise en en croquant trois à peine franchi le pas de la porte de la maison. Je vous avait bien dit que c'était vital.